Imaginez-vous travailler pendant des années dans un environnement contaminé par l'amiante sans le savoir, puis découvrir des années plus tard que votre santé en a été affectée. C'est précisément le cas de notre cliente, employée d'un CHRU entre 1984 et 1991. En 2012, un émoussement du cul de sac pleural gauche lui est détecté lors d'une radio des poumons. Malgré l'évidence de son exposition à l'amiante, le Fonds d'Indemnisation des Victimes de l'Amiante (FIVA) a refusé sa demande d'indemnisation en juillet 2024. Face à cette situation injuste, notre cliente a fait appel à notre cabinet d'avocats, SAINT ROCH AVOCATS, situé à Lille et intervenant également à Marcq-en-Baroeul et Tourcoing.
Lors d'une consultation au centre régional de pathologies professionnelles et environnementales du CHRU, un médecin a mis en évidence l'existence d'un dossier de repérage amiante avant démolition des bâtiments où travaillait notre cliente, en 2000 et 2002.
Forte de ces éléments, un dossier de demande d'indemnisation a été déposé auprès du FIVA en février 2024. Contre toute attente, le FIVA a refusé la demande d'indemnisation, estimant qu'il n'existait pas de lien de causalité entre la pathologie de notre cliente et l'amiante, en se basant sur des examens réalisés en 2022 et 2023. C'est à ce moment que notre cliente a décidé de faire appel à notre expertise pour faire valoir ses droits.
Face au refus du FIVA, nous avons décidé de contester cette décision en saisissant le Tribunal judiciaire d'Orléans. Notre objectif était d'obtenir une nouvelle expertise afin de mettre en évidence le lien de causalité entre la pathologie de notre cliente et son exposition à l'amiante dans les bâtiments du CHRU.
En juin 2025, nous avons plaidé devant le Tribunal judiciaire d'Orléans pour défendre les intérêts de notre cliente. Nous avons présenté les éléments prouvant son exposition à l'amiante sur son lieu de travail et argumenté en faveur d'une reconnaissance du lien de causalité avec sa pathologie. La décision du Tribunal est attendue pour septembre 2025.
Notre cliente ne s'attendait pas à voir sa première demande d'indemnisation rejetée par le FIVA, étant donné que les plaques pleurales figurent sur la liste des maladies dont le constat vaut justification de l'exposition à l'amiante. Cette décision a suscité chez elle des doutes quant à la possibilité d'obtenir une juste indemnisation.
Grâce à notre intervention, nous avons pu réaffirmer ses droits et apporter de nouveaux éléments pour appuyer sa demande. Notre cliente peut désormais espérer obtenir la reconnaissance de son préjudice et une indemnisation à la hauteur des dommages subis.
A retenir : si vous êtes dans une situation similaire, n'hésitez pas à saisir un avocat pour formuler une demande d'indemnisation auprès du FIVA dès la découverte d'une pathologie inscrite sur la liste des maladies liées à l'amiante. En cas de refus, votre avocat spécialisé pourra vous accompagner dans la contestation de cette décision.
Chez SAINT ROCH AVOCATS, nous mettons notre expertise au service des victimes de l'amiante pour les aider à obtenir la reconnaissance de leur préjudice et une juste indemnisation. Notre connaissance approfondie des procédures liées au FIVA et notre expérience dans la défense des intérêts de nos clients nous permettent de vous offrir un accompagnement personnalisé et efficace.
Si vous souhaitez faire valoir vos droits suite à une exposition à l'amiante, n'hésitez pas à nous contacter. Nous mettrons tout en œuvre pour vous aider à obtenir gain de cause et à tourner la page sur cette épreuve. Nous intervenons sur Lille mais aussi dans toute la France.