Cicatrices, boiteries, amputations... Les séquelles physiques d'un accident peuvent marquer une vie. Parmi les postes de réparation du dommage corporel, le préjudice esthétique occupe une place singulière : visible, parfois durable, souvent vécu douloureusement, il touche à l'image que l'on renvoie et à l'estime de soi. Pourtant, ce préjudice est réduit à une simple note sur 7 lors des expertises, sans véritable prise en compte du ressenti personnel de la victime, ni des répercussions sociales ou psychologiques qu'il entraîne.
Chez SAINT ROCH AVOCATS, cabinet d'avocats de victimes et du dommage corporel basé à Lille et intervenant à Marcq-en-Baroeul et Tourcoing, nous accompagnons au quotidien des victimes confrontées à ce type de blessures. Notre expertise et notre expérience nous permettent de mesurer l'impact réel de ces atteintes, au-delà de l'évaluation médico-légale.
Le préjudice esthétique recouvre toutes les altérations physiques visibles que subit une victime à la suite d'un accident ou d'une agression : cicatrices, boiterie, perte de cheveux, amputation visible, déformation, etc. Il se divise en deux catégories :
le préjudice esthétique temporaire, qui correspond à l'atteinte visible durant la phase de soins avant consolidation (bandages, corset, perte de dents...), et le préjudice esthétique permanent, qui désigne les séquelles définitives.
Le préjudice esthétique temporaire est souvent négligé, car il disparaît avec la guérison. Pourtant, même s'il ne laisse pas de traces durables, il peut avoir un impact social, affectif, professionnel considérable durant la phase de soins. Imaginez un commercial devant ses clients avec un visage tuméfié, ou une jeune femme qui doit annuler son mariage car elle a perdu ses dents dans un accident... Ces situations créent un véritable traumatisme, indépendamment des blessures physiques.
Le préjudice esthétique définitif, qui est celui déterminé une fois les soins terminés; les séquelles physiques visibles sont évaluées et chiffrées sur l’échelle de 1 à 7.
L’indemnisation dépend :
De la localisation (visage, cou, membres supérieurs…),
- De la visibilité en tenue normale,
- Du ressenti subjectif,
- De l’impact dans la vie sociale ou professionnelle.
Une fois les soins terminés, les séquelles physiques visibles sont évaluées et chiffrées sur une échelle de 1 à 7. Cette approche « in abstracto » permet une homogénéité des expertises, mais ne suffit pas à refléter la singularité de chaque situation. Il est essentiel de compléter cette évaluation par une approche « in concreto », c'est-à-dire en tenant compte de l'âge, du sexe, de la profession, de l'apparence initiale, du mode de vie de la victime.
Une même cicatrice n'aura pas le même impact sur un jeune mannequin, un adolescent, ou une personne âgée retraitée. L'indemnisation dépendra de la localisation (visage, cou, membres supérieurs...), de la visibilité en tenue normale, du ressenti subjectif, de l'impact dans la vie sociale ou professionnelle. Les juridictions adaptent les montants à la fois au degré du préjudice et au profil de la victime, avec des indemnisations pouvant aller de 2.000 € pour un préjudice évalué à 1/7 jusqu'à 80.000 € pour un préjudice évalué à 7/7.
L'évaluation du préjudice esthétique ne se limite pas à une note chiffrée. Il revient à l'avocat :
Le préjudice esthétique est une blessure visible mais souvent invisible aux yeux du droit. Il ne suffit pas de quantifier : il faut comprendre, contextualiser, et défendre la singularité de chaque atteinte. Grâce à une approche médicale, humaine et juridique, l'avocat permet à ce poste de préjudice de ne pas être relégué au second plan.
Chez SAINT ROCH AVOCATS, nous sommes convaincus que chaque victime est unique. Notre rôle est de faire entendre ce que le regard ne perçoit pas toujours : la douleur d'être changé, malgré soi. Si vous avez subi un préjudice esthétique suite à un accident, n'hésitez pas à nous contacter. Nous mettrons tout en œuvre pour faire reconnaître votre préjudice à sa juste valeur, avec expertise, empathie et détermination.